Et si la ville du futur n’était pas celle imaginée par les acteurs de la fabrique urbaine ? Et si les centres des métropoles n’étaient pas la panacée en matière d’innovations ? Avec l’Observatoire des usages émergents de la ville et l’enquête conduits auprès de 4.000 Français et 3.000 Européens en 2017, l’ADEME, Chronos, l’ObSoCo et leurs partenaires* ont développé une lecture actualisée et prospective de la ville au travers des usages qui y émergent et des représentations de ceux qui la vivent.
I did a change et consommer localement, réduire son empreinte énergétique et ses déplacements contraints, partager et proposer des services au sein de son quartier, voire de son immeuble, travailler à distance du siège de l’entreprise, déployer de nouvelles sociabilités dans l’espace public... Autant d’usages émergents que nous avons interrogés et qui diffèrent selon le pays, le lieu de vie (ville-centre ou périphérie, métropole ou petite ville), l’âge ou encore l’activité des individus.
L’article « La ville intelligente s’invente dans les proximités » propose quelques clés de lecture de cet Observatoire, insistant sur le rejet de la grande ville et de la “smart city” au profit d’une ville-nature et à taille humaine. L’urbanité du futur sera ensuite interrogée au regard des possibles expérimentations dans le territoire délaissé, et pourtant riche, que sont les espaces péri-urbains… à condition d’y développer des innovations adaptées aux besoins spécifiques de sa population.
Retrouvez l’article en PDF sur le site de l’ADEME
*L’Observatoire des usages émergents de la ville a été réalisé en 2017 via un questionnaire en ligne auprès d’un échantillon de 4 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 70 ans. Un élargissement de l’enquête à 3 pays européens (Allemagne, Royaume-Uni, Italie) avec 1 000 personnes interrogées pour chaque pays a permis d’effectuer des comparaisons internationales. L’Observatoire des usages émergents de la ville a été réalisé par l’ObSoCo et Chronos en partenariat avec l’ADEME, le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), l’institut Vedecom et Clear Channel.